IDENTITÉ
- Nom du pèlerinage :
- Notre-Dame-de-la-Salette
- Période d'activité :
- 1854 - 1879
- Commune :
- Mormaison
- Département :
- Vendée
SITUATION GÉOGRAPHIQUE
- Commune :
- Mormaison
- Hameau/Lieu-dit :
- Diocèse :
-
Actuel: Luçon (1854 - 2023)
Ancien: - Paroisse :
-
Actuelle: Pierre Monnereau (1997 - 2023)
Ancienne: Notre Dame de Mormaison (? - 1997)
- Type de site :
-
Bord de lac/marais
- Altitude :
- 57 m
- Compléments :
Le sanctuaire est situé au bord de l’étang de l’Epiardière, route de Rocheservière.
Site
- Type de couvert végétal :
-
Bois
- Type de l'habitat :
-
Bourg
- Type de proximités :
-
Couvent
- Compléments :
Le sanctuaire est proche de la Congrégation des sœurs des Sacrés Cœurs de Jésus et de Marie fondée en 1835 sur le même domaine de l’Epardière en 1835 par Pierre Monnereau.
Paysage
LE SANCTUAIRE
- Noms du sanctuaire / pèlerinage :
-
- Notre-Dame-de-la-Salette (1854 - 1879)
- Compléments :
Le village est le siège de la maison mère de la Congrégation des sœurs des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie depuis 1835.
- Type de lieu de culte :
- Chapelle
- Nom du lieu de culte :
- Chapelle de la Salette
- Saints patrons :
-
- Notre Dame (1854 - 1879)
L'OBJET DE DÉVOTION
- Nom de l'objet :
- Notre-Dame-de-la-Salette (sanctuaire réplique)
- Nature de l'objet :
- Autre
- Matériau de l'objet :
- Autre
- Dimensions de l'objet :
- 1,20 m
- Emplacement :
- Le groupe sculpté est placé sur un tertre au bord de l’étang sur un terrain offert par M. Boux de Casson
- Datation de l'objet :
- XIXe siècle
- Compléments :
En 1855, la chapelle construite à l’emplacement du premier groupe sculpté (mai 1854), placé en haut d’un talus, imitait le sanctuaire alpin. Les statues actuellement visibles dans la chapelle sont de style sulpicien, en plâtre. Elles ne sont donc pas les statues originales de 1854 prévues pour le plein air.
LE CULTE
- Statut du culte :
-
Autorisé
- Légendaire :
-
En 1846 a lieu l'apparition de la Vierge à deux petits bergers à la Salette–Fallavaux en Dauphiné, qui leur demande de faire savoir aux fidèles qu’ils doivent faire pénitence de leurs péchés. En 1851, l’évêque de Grenoble décide de la construction d’un sanctuaire à l’endroit de l’apparition et en 1852 sont instaurés les Missionnaires de la Salette. Le pèlerinage connaît un développement rapide et on peut penser que le curé Rouillé de Mormaison ou celui de Chantonnay, M. du Tressay, connaissaient le site alpin de l’apparition de la Vierge aux enfants.
- Miracles :
-
- Type(s) de motivation :
-
- Piété
- Pénitence
- Recours :
-
- Grâce particulière
- Conversion
- Jour(s) de fête :
-
- 3 septembre
- Type de fréquentation :
-
Annuel (= juste pour une fête)
- Pratiques individuelles :
-
- Pratiques en présence du clergé :
-
- Processions
- Messe
- Ex voto :
-
- Confrérie(s) :
-
- Notre-Dame-de-la-Salette (1854)
La création de la confrérie le 23 juillet 1854 est suscitée par le père Fonteneau curé de Saint Laurent-sur-Sèvre.
- Notre-Dame-de-la-Salette (1854)
- Indulgence(s) :
-
- Compléments sur le culte :
-
On doit remarquer la précocité de cette réplique du sanctuaire de la Salette dès mai 1854, deux ans à peine après la reconnaissance officielle des apparitions par l’évêque de Grenoble. La création d’une confrérie de Notre-Dame de la Salette à Mormaison eut lieu le 23 juillet 1854 à l’initiative du curé Rouillé puis un an plus tard une chapelle construite pour dire la messe et « favoriser la dévotion des fidèles » fut bénite par l’abbé du Tressay (curé de Chantonnais) et membre de la famille des donateurs. En 1856, une mission diocésaine prêchant au sanctuaire de la Salette à Mormaison, fut en outre à l’origine de l’installation de plusieurs croix sur le territoire paroissial.
L'ÉDIFICE
- Description :
-
La chapelle fut construite en 12 mois à l’emplacement du groupe sculpté primitif de la Vierge et des enfants. Elle fut édifiée en pierre avec les dons des paroissiens mais le curé Rouillé assuma l’essentiel des frais. Il y avait douze bancs de chêne et deux fenêtres (garnies de vitraux en 1926).
- Aménagement(s) extérieur(s) lié(s) au culte :
-
- Aménagement(s) intérieur(s) lié(s) au culte :
-
- Autel (1855)
Les statues de la Vierge et des enfants, visibles aujourd’hui au-dessus de l’autel, peuvent être datées de la restauration de 1887, que l'on doit à l’initiative d’un nouveau curé. Le pèlerinage avait cependant disparu depuis 1879. Ce nouvel abbé put y célébrer la messe à nouveau le 19 septembre 1887 mais la dévotion à Notre-Dame-de la-Salette s’était déplacée vers les nouveaux sanctuaires vendéens construits après 1875. Délaissée par ses paroissiens, la chapelle de Mormaison fut abandonnée. Elle connut de vaines tentatives de réouverture après travaux en 1920, 1926, 1950, 1968, 1972, 1981 pour réactiver le sanctuaire : sans succès. Rachetée par la commune, restaurée à nouveau, la chapelle de Notre-Dame-de-la-Salette fut ouverte au public le 14 octobre 2011 mais elle n'a plus connu de pèlerinage depuis 132 ans.
- Autel (1855)
HISTOIRE DU SANCTUAIRE
- Origines :
-
Date de première mention : 1854
Initiative de la fondation :- Curé
- Environnement institutionnel, politique et religieux :
- Phases d'évolution :
-
Les villageois de Mormaison restèrent fidèles à l’église catholique et à leurs seigneurs engagés dans la lutte contre la Révolution. Réfractaires, ils expulsèrent même leur curé qui avait prêté serment à la constitution civile du clergé et se suicida (1790). C’est donc tout naturellement qu’ils choisirent comme maire l’ancien seigneur du village et tout aussi naturellement que les enfants de ce dernier installèrent sur leur domaine une congrégation nouvelle de sœurs en 1835 et firent don d’un terrain pour installer le sanctuaire de la nouvelle dévotion liée à l’apparition de la Vierge à la Salette. La précocité de cette fondation, 1854, révèle la proximité et le soutien indéfectible de certains nobles vendéens aux initiatives missionnaires de l’église catholique.
- Evénements marquants :
-
- Acte exceptionnel de dévotion (1854)
Fondation du sanctuaire.
- Construction (1855)
Construction de la chapelle.
- Abandon du pèlerinage (1879)
Le pèlerinage est abandonné au profit d'autres sanctuaires vendéens plus récents.
- Acte exceptionnel de dévotion (1854)
- Rayonnement(s) :
-
- Local (1854 -> 1879)
- Local (1854 -> 1879)
- Compléments :
Le village de Mormaison fut le théatre de nombreux combats pendant la Révolution (Bois-Jary). Les membres de la famille du Tressay, grands seigneurs fonciers qui détenaient l’Epiardière, avaient participé aux soulèvements royalistes de 1796 et 1815. Et l’un d’entre eux devint maire dès la Restauration en 1816. Ce sont ses enfants, sa fille et son gendre Boux de Casson, qui firent don d’une parcelle de l’Epardière en 1853 pour y installer le sanctuaire de la Salette alors que son fils, prêtre, bénissait la chapelle en 1855. Cette même famille noble avait déjà installé les Sœurs des Sacrés Cœurs de Jésus et de la Vierge sur une autre partie de leur domaine en 1835. L’alliance entre les famillles nobles vendéennes et l’Eglise au XIXes. est caractéristique du soutien apporté par ces familles à la création de nouvelles dévotions catholiques. Les sœurs finirent par acheter le domaine de l’Epardière à la famille Boux de Casson 1878, année du dernier pèlerinage à la chapelle de la Salette à Mormaison.
RÉFÉRENCES
- Source(s) :
-
- Site internet
Site web de la mairie de Mormaison
- Archives
Archives du diocèse de Luçon, Chroniques paroissiales, éd. Abbé Huet, tome VIII, p. 465 et suiv. ; abbé Louis Delhommeau, Fichier historique du diocèse de Luçon, en ligne aux Archives départementale de la Vendée.
- Site internet
- Bibliographie :
-
- GALIPEAU, N., Inventaire des lieux de pèlerinage en Vendée du XVIIe au XXe s., Mémoire de Maitrise, Université de Rennes 2, 1989, p. 17.
- Etude(s) universitaire(s) :
PHOTOGRAPHIES LIÉES
- Objet de dévotion :
- Edifice :
- Autre :
À PROPOS DE L'ENQUÊTE
- Enquêteur :
-
- NONY-VUISCHARD Claude-Josèphe
- Rédacteur :
-
- VINCENT-CASSY Mireille
- Date de l'enquête :
- 2009
- Date de rédaction de la fiche :
- 2014
- Etat de l'enquête :
- En cours