Chapelle Saint-Dominique jusqu'en 1824 puis Notre-Dame du Saint-Rosaire à partir de 1837.
Don en 1824 par M. et Mme Badreau, paroissiens, d'une chapelle non encore dédiée à la confrérie du Rosaire. La chapelle reçut le nom de saint Dominique en l'honneur du Saint-Rosaire puis Notre-Dame-du-Rosaire en 1837.
L'OBJET DE DÉVOTION
Nom de l'objet :
Nature de l'objet :
Matériau de l'objet :
Dimensions de l'objet :
Emplacement :
Datation de l'objet :
LE CULTE
Statut du culte :
Autorisé
Légendaire :
Origine controversée du Rosaire qui consiste à réciter 150 prières à la Vierge, autant qu'il y a de psaumes. Le tiers du Rosaire est le chapelet formé de petites perles regroupées par dizaines pour aider à la récitation. On en a souvent attribué l'invention à saint Dominique (†1221) mais c'est avec la contre-réforme que ce culte se développe quand les Dominicains diffusent les associations du rosaire perpétuel en 1534 susceptible d'offrir des indulgences. La forme définitive de l'Ave Maria apparue dans le bréviaire Romain de Pie V en 1563, qui fut un instrument de la contre-Réforme catholique dont Louis Grignon de Montfort fut le propagateur, au point de devenir un signe de catholicité pour les Chouans.
Miracles :
Type(s) de motivation :
Piété
Recours :
Jour(s) de fête :
Type de fréquentation :
Compléments sur les fréquentations :
La fille des donateurs de la chapelle est entrée chez les Dominicaines de Mormaison.
Intercession de la Vierge au moment de la mort.
Pratiques individuelles :
Prières
Pratiques en présence du clergé :
Ex voto :
Confrérie(s) :
Indulgence(s) :
Partielle (1834)
Trois types de Rosaires. Faire partie d'une confrérie, réciter la totalité des quinze dizaines chaque année ou cinq dizaines sur quinze jours.
Compléments sur le culte :
La confrérie de Saint Rosaire est établie dans la paroisse depuis 1645, c'est-à-dire peu de temps après que les dominicains aient développé les Associations du Rosaire perpétuel en 1634, qui procuraient des indulgences. Les confréries du Rosaire comptaient 1 million de membre au début du XVIIIeme siècle. En 1826 eut lieu la création du Rosaire vivant.
L'ÉDIFICE
Description :
"Donation d'un édifice construit et décoré" le 22 août 1824 (Archives de l'Évêché).
Aménagement(s) extérieur(s) lié(s) au culte :
Aménagement(s) intérieur(s) lié(s) au culte :
HISTOIRE DU SANCTUAIRE
Origines :
Date de première mention : 1824
Initiative de la fondation :
Laïc isolé
Environnement institutionnel, politique et religieux :
La Bruffière fut très éprouvée par la Révolution et perdit les trois quarts de sa population dans la guerre de 1793. La Bruffière connut un remarquable essor économique (ponts, routes, écoles) au XIXeme siècle, dont bénéficia aussi l'église locale par des donations, telle cette chapelle du Saint-Rosaire.
Phases d'évolution :
Evénements marquants :
Rayonnement(s) :
RÉFÉRENCES
Source(s) :
Bibliographie :
Etude(s) universitaire(s) :
PHOTOGRAPHIES LIÉES
Objet de dévotion :
Edifice :
Autre :
À PROPOS DE L'ENQUÊTE
Enquêteur :
NONY-VUISCHARD Claude-Josèphe
Rédacteur :
VINCENT-CASSY Mireille
Date de l'enquête :
2008
Date de rédaction de la fiche :
2010
Etat de l'enquête :
En cours
Pour citer cette ficheVINCENT-CASSY Mireille, « Notre-Dame-du-Saint-Rosaire », Inventaire des sanctuaires et lieux de pèlerinage chrétiens en France url : https://sanctuaires.aibl.fr/fiche/415/notre-dame-du-saint-rosaire, version du 03/12/2012, consulté le 29/01/2023