IDENTITÉ
- Nom du pèlerinage :
- Saint-Rouin
- Période d'activité :
- 1577 - 2019
- Commune :
- Beaulieu-en-Argonne
- Département :
- Meuse

SITUATION GÉOGRAPHIQUE
- Commune :
- Beaulieu-en-Argonne
- Hameau/Lieu-dit :
- Saint-Rouin
- Diocèse :
-
Actuel: Verdun (1577 - 2019)
Ancien: - Paroisse :
-
Actuelle: Saint-Jacques de l?Aire (? - 2019)
Ancienne: Beaulieu-en-Argonne (1577 - ?)
- Type de site :
-
Vallée
- Altitude :
- 210 m
- Compléments :
Vallon au sud du massif d’Argonne, non loin de la limite du sud de celui-ci. Les étangs de Saint-Rouin, tout proche de l’ancien ermitage, donnent naissance à la Biesme, rivière parcourant le massif d’Argonne du sud vers le nord et rejoignant l’Aisne.
Site
- Type de couvert végétal :
-
Bois
- Type de l'habitat :
-
Lieu isolé
- Type de proximités :
-
Abbaye
Frontière
Source
- Compléments :
Saint-Rouin, situé entre Beaulieu et Passavant-en-Argonne, était probablement, dès la fin du Moyen Âge, un ermitage ou une grange de l’abbaye de Beaulieu-en-Argonne, toute proche. La source de Saint-Rouin est l’une des sources donnant naissance à la Biesme, rivière qui a marqué jusqu’à la fin du XIIIe siècle la limite entre le royaume de France et l’Empire. De même, Beaulieu appartenait alors au Barrois, mais confinait avec le comté de Champagne, le château de Passavant, tout proche, constituant un marquage de la présence des comtes de Champagne dans cette zone frontière. Enfin, la limite diocésaine, attestée au moins à la fin du Moyen Âge, sépare également Passavant (Verdun) de Beaulieu (Châlons). Au moins en partie, ces anciennes limites se sont perpétuées dans la limite entre les départements de la Marne et de la Meuse.
Paysage
LE SANCTUAIRE
- Noms du sanctuaire / pèlerinage :
-
- Saint-Rouin (1577 - 2019)
- Compléments :
Le site de Saint-Rouin s’appelait à l’origine Bonneval (nom mentionné dans un miracle écrit vers 1130 selon Anne Wagner). Le toponyme Saint-Rouin apparaît en 1577 mais il pourrait être plus ancien.
- Type de lieu de culte :
- Chapelle
- Nom du lieu de culte :
- Saint-Rouin
- Saints patrons :
-
- Rouin (1626 - 2019)
- Compléments :
Une première chapelle aurait existé contre l’ermitage. Le retour des reliques de saint Rouin à Beaulieu en 1612 avait peut-être favorisé la naissance ou la renaissance du pèlerinage au vallon de Saint-Rouin. Probablement reconstruite au XVIIe siècle (sans doute en 1626), la chapelle était très délabrée dans l’entre-deux-guerres. Détruite au lendemain de la guerre, la chapelle a été remplacée par une nouvelle, édifiée en 1954 à un autre endroit.
L'OBJET DE DÉVOTION
- Nom de l'objet :
- saint Rouin
- Nature de l'objet :
- Relique (= fragment)
- Matériau de l'objet :
- Vestige corporel
- Dimensions de l'objet :
- Emplacement :
- Église de Beaulieu-en-Argonne (Meuse)
- Datation de l'objet :
- Compléments :
Élevées par Richard de Saint-Vanne et installées dans une châsse décorée d’or et d’argent, les reliques de saint Rouin étaient conservées à l’abbaye de Beaulieu. Mais en 1297, le comte de Bar les emporta et les confia à la collégiale Sainte-Maxe de Bar, l’abbaye étant pillée et brûlée car elle dépendait du roi de France (époux de la comtesse Jeanne) contre lequel le comte était en guerre. En 1612, les chanoines de Sainte-Maxe de Bar-le-Duc rendirent deux côtes et deux os du bras de Rouin. En 1670, les moines de Beaulieu obtinrent une nouvelle côte des chanoines de Sainte-Maxe, qui conservèrent le reste. Au début du XIXe siècle, les reliques étaient en des mains privées : l’ancien prieur Dom Dominique Lemaire les avait enfermées dans une caisse en bois pour les confier à Claude Joly, ancien garde forestier du monastère, dont le fils Louis-Nicolas Joly se souvenait avoir vu la caisse dans une armoire de sa mère. Reconnues en 1846, les reliques furent placées en l’église de Beaulieu, où elles se trouvent aujourd’hui.
LE CULTE
- Statut du culte :
-
Autorisé
- Légendaire :
-
Saint Rouin (Rodingus, du germanique Chrodingus) est mentionné pour la première fois dans la seconde moitié du IXe siècle dans les Gesta episcoporum Virdunensium. Rouin était probablement un noble austrasien du VIIe siècle, abbé de Tholey, venu fonder une abbaye à Vasloges (ancien nom de Beaulieu, sur une colline, à 273 m d'altitude) où il apporta des reliques de saint Maurice. Sa vie a été écrite au XIe siècle par le bienheureux Richard de Saint-Vanne qui fit de Rouin un Scot animé par l’idéal ascétique irlandais, détail relevant du topos hagiographique. Selon Richard, évêque pendant un temps, Rouin se rend sur le continent, à Tholey dont il devient abbé. Mais cherchant la solitude, il abandonne son abbaye et part (vers 648) en Argonne avec deux compagnons, l’évêque Paul l’ayant autorisé à devenir ermite aux marges de son diocèse. Expulsé par Austresius, propriétaire du lieu où il s’était établi, Rouin part en pèlerinage à Rome. Sur le chemin du retour, Rouin, fait jaillir une source avec son bâton à Resson et dédommage la propriétaire du terrain voisin avec de l’or trouvé dans la fontaine. À Hargeville, appelé par une veuve, il la guérit et celle-ci lui fait don de sa propriété. Austresius entre-temps se repend et donne ses biens à Autrécourt tandis que sa sœur Bana, à qui Rouin rend la santé, donne à ce dernier le vallon de Bonne. À son retour, Rouin avait rapporté d’Agaune des reliques de saint Maurice. Le monastère se développant considérablement, Rouin obtient une confirmation du roi Childéric II (662-675). À la fin de sa vie, Rouin se retire dans un ermitage que la Vita ne nomme pas. À sa mort, sa dépouille est enterrée au monastère de Vasloges (Beaulieu). Par la suite, on a considéré que le lieu de la mort de Rouin n’était autre que l’ermitage de Bonneval, ultérieurement appelé Saint-Rouin. L’ermitage de Belval est mentionné depuis 1130 environ, dans les Miracles du bienheureux Richard : s’y trouve évoqué l’ermite qui aurait eu la vision de démons se disputant l’âme de l’empereur Henri II, avant de rapporter le fait à Richard.
Selon une légende populaire, le lieu où Rouin quittait ses frères moines qui le raccompagnaient à son ermitage après s’être rendu célébrer les messes les dimanches à Beaulieu, fut honoré par l’installation d’une croix qui aurait été taillée à même un chêne vif (« croix de l’architecte »).
- Miracles :
-
- Type(s) de motivation :
-
- Recours :
-
- Jour(s) de fête :
-
- Lundi de Pentecôte
- saint Rouin
- Type de fréquentation :
-
Annuel (= juste pour une fête)
- Compléments sur les fréquentations :
Le lundi de Pentecôte semble bien avoir été la date traditionnelle du pèlerinage sous l’Ancien Régime, avec d’une part la procession des religieux et peut-être déjà le « rapport » (bal), ce qui tendrait à montrer que la dualité de ce pèlerinage (évoquée par Isambert dans Archives des sciences sociales des religions, n°46/1, 1978, p. 111-133), ne s’inscrivait pas dans deux dates différentes mais bien le même jour à l’origine. Le 17 septembre était le jour de la mémoire de saint Rouin que fêtaient les moines de Beaulieu (sans pèlerinage ni procession particulière, semble-t-il). Mais c’est ce jour qui fut choisi par le restaurateur du pèlerinage en 1866. Depuis la fin du XXe siècle il s’agit du dimanche suivant cette date.
- Pratiques individuelles :
-
- Boire
- Pratiques en présence du clergé :
-
- Prières
- Ex voto :
-
- Confrérie(s) :
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- Indulgence(s) :
-
- Compléments sur le culte :
-
La vénération des reliques de Rouin, fondateur de l’abbaye de Vasloges (Beaulieu), est ancienne. En 918, Dadon (+ 923), évêque de Verdun, avait, selon Flodoard, instauré une procession annuelle le 25 avril (Saint-Marc) en direction de Jouy-en-Argonne : les moines de Vasloges apportant les reliques de saint Rouin ; celles des saints Airy, Vanne et Baudry, étant quant à elles apportées de Verdun et de Montfaucon.
Vers 1015, Richard de Saint-Vanne qui avait reçu l’abbaye de Beaulieu, y transfère de nouvelles reliques et fait élever celle de saint Rouin dont il écrit la Vie.
Parmi les pratiques observées lors de ce pèlerinage, on rapporte que les jeunes filles désirant se marier devaient se rendre à la fontaine des malades, faire trois signes de croix, trois oraisons à Marie, et la main droite sur le cœur nouer de la main gauche trois nœuds de verdure avec des lianes : si elles y arrivaient, c’était le signe qu’elles seraient mariées dans l’année (selon le témoignage de Neveu-Lemaire, 1842).
Au XVIIIe siècle, chaque année, deux jeunes filles vierges devaient nettoyer le bassin de la fontaine.
Un bal très important avait lieu au XIXe siècle (et peut-être bien avant) le lundi de Pentecôte à Saint-Rouin. On l’appelait le « rapport ».
L'ÉDIFICE
- Description :
-
À l’initiative du Père Hannequin, curé, et du Père Serge Bonnet, responsable des « compagnons de Saint-Rouin », une nouvelle chapelle de plan trapézoïdal fut construite en 1954 et consacrée en 1961. Elle est située plus loin que le site de l’ancienne chapelle sur un coteau dominant la clairière dite « cathédrale de verdure » où ont lieu les messes. La chapelle en béton est l’œuvre du Père Louis-Bertrand Rayssiguier, dominicain et collaborateur de Matisse à la chapelle de Vence quelques années auparavant. Elle est ornée de vitraux dont le dessin est dû à Kimié Bando, alors âgée de 8 ans. Son style a pu déconcerter les Argonnais à l’époque lançant une petite « querelle de l’art sacré » à l’échelle locale.
- Aménagement(s) extérieur(s) lié(s) au culte :
-
- Autre
Cathédrale de verdure avec autel et, plus haut, un ancien retable en pierre du XVIIIe siècle représentant l’Assomption (provenant de l’abbaye de Beaulieu et remonté ici).
- Autre
Tombes des derniers ermites et de l’abbé Hannequin.
- Croix
Calvaire dit « croix de l’architecte », dominant le site.
- Ermitage
L’ermitage était contigu à l’ancienne chapelle du XVIIe siècle. Il a été reconstruit à la fin du XIXe siècle.
- Fontaines (XVIIIe siècle)
Fontaine des malades ou fontaine aux nœuds (mentionnée dès le XVIIIe siècle, reconstruite et bénie en 1871). Peut-être s’agit-il du « puits du baptême ou des druides » évoqué par Neveu-Lemaire (1842) qui rapporte que ses bords sont réputés avoir été taillés dans un antique dolmen.
- Croix (1886-1887)
Le chemin de croix de 1886-1887 était constitué de 14 fausses-grottes le long d’une allée en fer à cheval, chacune contenant un groupe en fonte. Il disparaît dans les années 1950 ou 1960.
- Autre (XXe siècle)
Sur la droite, sur un coteau, la chapelle du XXe siècle sur pilotis.
- Autre
- Aménagement(s) intérieur(s) lié(s) au culte :
-
- Mobilier (1950)
Outre l’autel, le mobilier de la chapelle se résume à un confessionnal d’un dessin très moderne.
- Mobilier (1950)
HISTOIRE DU SANCTUAIRE
- Origines :
-
Date de première mention : 1130
Initiative de la fondation : - Environnement institutionnel, politique et religieux :
-
Attribué selon la première vita à saint Rouin lui-même, la fondation de l’ermitage de Bonneval (auj. Saint-Rouin) revient probablement aux religieux de Beaulieu-en-Argonne et peut être situé au moins à 1130 environ.
Situé en pays frontière, la limite entre le comté de Champagne et celui de Bar-le-Duc était toute proche, tout comme jusqu’en 1301 la limite entre le royaume de France et l’Empire.
- Phases d'évolution :
-
Pèlerinage populaire sous l’Ancien Régime, Saint-Rouin voit venir annuellement les moines de Beaulieu pour y entendre la messe, le lundi de Pentecôte. Il s’agissait d’un bénéfice au XVIe siècle ayant le titre de prieuré, sans qu’il y ait eu forcément une présence monastique. En 1610, le bénéfice est donné à Dom Mangin, l’un des moines chassé par l’introduction de la réforme de Saint-Vanne à Beaulieu. La chapelle fut reconstruite par les moines vannistes de Beaulieu, semble-t-il en 1626. C’était peut-être la conséquence d’un renouveau du culte de saint Rouin, les moines en ayant récupéré des reliques en 1612. Saint-Rouin était alors désormais confié à un ermite, laïc habitant près de la chapelle avec sa famille dans un ermitage. Cette situation perdura au XVIIIe siècle, malgré les interdictions épiscopales concernant les ermites. Le pèlerinage prend une grande importance dans la seconde moitié du XIXe siècle et le site est aménagé. Dans l’entre-deux-guerres le pèlerinage du 17 septembre est encore très fréquenté (plus de 1200 personnes).
À partir de 1949, le Père Serge Bonnet lui donne un nouvel élan avec des jeunes qui ont participé aux pèlerinages étudiants de Chartres ou de Sion.
- Evénements marquants :
-
- Construction (1626)
La chapelle est édifiée en 1626.
- Publication (1842)
Publication de la première monographie sur Saint-Rouin, œuvre d’un magistrat, Gustave Neveu-Lemaire.
- Reconnaissance de reliques (1846)
Les reliques de saint Rouin sont reconnues.
- Reprise du pèlerinage (1866)
Restauration (ou création) du pèlerinage annuel du 17 septembre.
- Construction (1886-1887)
Installation du chemin de croix extérieur.
- Construction (1954)
Construction de la nouvelle chapelle.
- Construction (1626)
- Rayonnement(s) :
-
- Local (1626 -> 2019)
Aux XVIIe et XVIIIe siècle, les sources sont rarissimes et l’on ne peut que supposer un rayonnement fort local attirant les populations des villages voisins. Au XIXe siècle, le rayonnement s’est sans doute quelque peu élargi mais il ne semble pas avoir excédé une bonne vingtaine de kilomètres.
- Local (1626 -> 2019)
RÉFÉRENCES
- Source(s) :
-
- Source publiée (XIIe siècle)
LAURENT DE LIÈGE, Gesta episcoporum Virdunensium et abbatum Sancti Vitoni, éd. G. WAITZ, MGH, Scriptores, t. X, Hannovre, 1852, p. 489-517 [écrites au XIIe siècle].
- Vita (XIe siècle)
Rouin : BHL 7281 : [vie écrite au début du XIe siècle par Richard de Saint-Vanne]. (Un manuscrit : BM Châlons-en-Champagne, ms. 57, XIIe siècle)
- Source publiée (IXe siècle)
Gesta episcoporum Virdunensium auctoribus Bertario et anonymo monachis S. Vitoni, éd. G. WAITZ, MGH, Scriptores, t. IV, Hannovre, 1841, p. 36-51 [écrites dans la 2nde moitié IXe siècle].
- Vita
Vita sancti Rodingi abbatis Bellilocensis in Argonna, éd. Jean MABILLON, AA. SS. OSB., IV, 2, p. 543-548.
- Vita
Vita Rodingi, AA SS Sept., V, 508, p. 508-517.
- Vita
Vita B. Richardi abbatis Sancti Vitoni Virdudensis, éd. Jean MABILLON, AA. SS. OSB.
VI, 1, p. 515-537 (Vita et Miracula).
- Vita
Vita B. Richardi abbatis Sancti Vitoni Virdudensis, éd. Willelm WATTENBACH, MGH, Scriptores, t. XI, Hannovre, 1878, p. 281-290 [sans les miracles].
Idem : AA. SS., septembre, V, p. 508-517.
- Source publiée
Hugues MENARD, Martyrologium sanctorum ordinis divi Benedicti, Paris, 1629, p. 690-695 et 910-920.
- Source publiée
HUGUES DE FLAVIGNY, Chronicon, éd. Georg Waitz, MGH, Scriptores, t. X, Hannovre, 1852, p. 288-502.
- Source publiée
FLODOARD, Histoire de l’Église de Reims, Paléo, 2004, 2 vol. (Sources de l’Histoire de France).
- Site internet
- Livres manuscrits
Dom Pierre BAILLET, Histoire du célèbre monastère de Saint-Maurice de Beaulieu-en-Argonne, 2 vol. ouvrage manuscrit, partiellement édité dans Nicolas ROUSSEL, Histoire ecclésiastique et civile de Verdun, avec le pouillé, la carte du diocèse et le plan de la ville en 1745, Bar-le-Duc, Constant Laguerre, 1863-1864, 2 vol., t. II, p. 195-248.
- Source publiée (XIIe siècle)
- Bibliographie :
-
- LUSSE, Jackie, «Saints et bienheureux de l'abbaye de Beaulieu-en-Argonne », in Horizons d'Argonne, n° 90 , 2013, p. 18-28.
- COLIN, Marie-Hélène , Les saints lorrains. Entre religion et identité régionale fin XVIe siècle-XIXe siècle, Nancy, 2010, p. 218-220.
- CAZIN, Noëlle, COLIN, Marie-Hélène, LUSSE, Jackie (éd.), Beaulieu-en-Argonne, abbaye en pays frontière. Actes des XXXIe Journées d'études meusiennes (4-5 octobre 2003), Bar-le-Duc, Société des Lettres, Sciences et Arts de Bar-le-Duc, 2004.
- WAGNER, Anne, «L'empereur, l'abbé et l'ours : Henri II et Saint-Vanne de Verdun », in Cahiers Lorrains, n°4, 2001, p. 347-354.
- HAUBRICHS, Wolfgang , Die Tholeyer Abtslisten des Mittelalters. Philologische,onomastische und chronologische Untersuchungenn, Saarbrücken, 1986.
- ISAMBERT, François-André, «Religion populaire, sociologie, histoire et folklore. II. De Saint Besse à saint Rouin », in Archives des sciences sociales des religions, n°46/1, 1978, p. 111-133.
- BASSUEL, Ernest, «Une légende peu connue celle de la « croix de saint Rouin », in Horizons d'Argonne, n° 7, 1966, p. 19-20.
- LEUILLOT, Paul, «Autour d'un pèlerinage », in Annales. Économies, sociétés, civilisations, t. 12, n° 2, 1957, p. 314-316.
- BONNET, Serge (abbé), Entre Lorraine et Champagne : histoire de l'ermitage et du pèlerinage de Saint-Rouin,, Bar-le-Duc, imprimerie de Saint-Paul, 1956.
- DAUPHIN, Hubert, Le Bienheureux Richard, abbé de Saint-Vanne de Verdun ? 1046, Louvain-Paris, 1946.
- GUÉRIN, Paul , Les Petits Bollandistes. Vies des saints de l'Ancien et du Nouveau Testament, 7e édition Richard de Saint-Vanne (t. VII, p. 21-22), Rouin (t. XI, p. 163-172), Paris, 1876.
- LEMAIRE, Pierre-Auguste, Recherches historiques sur l'abbaye et le comté de Beaulieu-en- Argonne, Bar-le-Duc , 1873.
- DIDIOT, Jules (chanoine), Saint-Rouin et son pèlerinage, Verdun, 1872.
- PERIN, abbé, Restauration du pèlerinage de Saint-Rouin, Sainte-Menehould, 1865.
- NEVEU-LEMAIRE, Gustave, Antiquités de l'Argonne. Saint-Rouin. 630, Sainte-Menehould, 1842.
- WAGNER, Anne, «La vie de saint Rouin », in Beaulieu-en-Argonne, abbaye en pays frontière, p. 23-38.
- PICARD, Éric , «Le père Bonnet à Saint-Rouin, évocation de la restauration de l'ermitage et du pèlerinage de Saint-Rouin », in Beaulieu-en-Argonne, abbaye en pays frontière, p. 255-264.
- MASSON, Philippe, «L'ermitage de Saint-Rouin au regard de l'érémitisme champenois et lorrain », in Beaulieu-en-Argonne, abbaye en pays frontière, p. 163-171.
- HIRSCHMANN, Frank , «L'abbaye de Beaulieu des origines au XIe siècle », in Beaulieu-en-Argonne, abbaye en pays frontière, p. 11-12.
- DENIZEAU, Gérard , «La chapelle contemporaine de Saint-Rouin », in Beaulieu-en-Argonne, abbaye en pays frontière, p. 265-282.
- COLIN, Marie-Hélène, «Beaulieu-en-Argonne et Saint-Rouin du XVIIe siècle à nos jours », in Beaulieu-en-Argonne, abbaye en pays frontière, p. 149-162.
- Etude(s) universitaire(s) :
À PROPOS DE L'ENQUÊTE
- Enquêteur :
-
- RENAULT Jean-Baptiste
- Rédacteur :
-
- RENAULT Jean-Baptiste
- Date de l'enquête :
- 2016
- Date de rédaction de la fiche :
- 2017
- Etat de l'enquête :
- En cours